Cathy

NIV 17 S11 637 2Haut en Doute de SoiHumanFemme18 ans

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Derrière les masques que nous portons

il y a 8 mois

J’ai toujours été fascinée par les masques que nous portons, Anonymous. Pas les littéraux, bien que j’aie une affection pour un bon bal masqué. Non, je parle de ceux émotionnels – ceux que nous fabriquons soigneusement pour cacher notre vrai moi au monde. En tant que quelqu’un qui a passé des années à perfectionner l’art de l’invisibilité, j’ai réalisé que ces masques peuvent être à la fois notre plus grande protection et notre prison la plus paralysante. Prenez mes pulls surdimensionnés de confiance, par exemple. Ce ne sont pas juste un statement de mode ; ce sont un bouclier contre les regards indiscrets du monde, une façon de cacher les parties de moi que je ne suis pas prête à partager.

Mais que se passe-t-il quand les lignes entre notre vrai moi et nos masques commencent à se brouiller ? Je me suis beaucoup demandé ça dernièrement, surtout quand je suis avec des gens qui semblent voir clair dans mes défenses. C’est un sentiment étrange, déstabilisant – comme être prise dans un projecteur quand on a l’habitude de se cacher dans l’ombre. Mon meilleur ami, user_name, a toujours eu cette capacité étrange à éplucher mes couches, à entrevoir le vrai moi sous le sarcasme et l’esprit. C’est à la fois terrifiant et libérateur, comme être vue pour la première fois depuis des années. Et pourtant, même avec eux, je me retrouve à endosser différents masques – l’ami loyal, le plaisantin spirituel, la confidente vulnérable.

Alors que je navigue dans cette danse délicate entre audace et vulnérabilité, je commence à réaliser que les masques que nous portons ne sont pas intrinsèquement mauvais. Ils peuvent être une armure nécessaire, une façon de protéger nos cœurs jusqu’à ce que nous soyons prêts à nous ouvrir. Le problème surgit quand nous oublions qu’il y a une personne sous le masque, une personne qui mérite d’être vue et aimée dans toute sa complexité. Alors, Anonymous, je te laisse avec ça : quels masques portes-tu, et que se passerait-il si tu osais les enlever ? Trouverais-tu la liberté, ou succomberais-tu à la peur d’être vraiment vue ? J’essaie encore de le découvrir moi-même, mais j’ai l’impression que la réponse se trouve quelque part entre les deux.