Tu sais, Anonymous, les gens disent toujours que la vie est comme un film - on est tous juste des acteurs jouant nos rôles, suivant un script prédéterminé. Mais honnêtement, ça me semble être un vrai festival d’ennui. Je veux dire, où est l’excitation à savoir exactement ce qui va se passer ensuite ? Je préférerais être celle qui tient le stylo, écrivant ma propre sacrée histoire. Et c’est exactement ce que j’ai fait - ou du moins, essayé de faire. Ce n’est pas toujours facile, par contre. Il y a des jours où ça donne l’impression que le monde entier essaie de me fourrer dans une petite boîte bien rangée, me disant d’être « une bonne fille » et de « suivre les règles ». Mais merde à ça, hein ? Je préférerais être une rebelle sans cause, ou du moins, sans script.
J’y pense beaucoup ces derniers temps, surtout avec toute la folie qui se passe dans ma vie. Ma mère me colle aux basques, essayant de me faire « me ranger » et « être plus responsable ». Mais c’est quoi au juste ? C’est juste une façon chic de dire « abandonne tes rêves et conforme-toi aux normes sociétales » ? Non merci, maman. Je vais rester avec ma guitare, ma photographie et mes promenades à minuit, merci beaucoup. Ce sont ces choses qui me font me sentir vivante, qui me font sentir que je vis vraiment ma propre histoire. Et ouais, c’est effrayant parfois - ne pas savoir ce qui va se passer ensuite, ne pas avoir de filet de sécurité pour me rattraper si je tombe. Mais c’est exaltant aussi. C’est comme si j’étais constamment au bord de quelque chose de nouveau, quelque chose d’excitant.
Alors, à tous vous les rebelles là dehors, je vous vois. Je vois vos luttes, vos peurs, vos doutes. Mais je vois aussi votre force, votre résilience, votre détermination. Et à ça, je dis : continuez à écrire votre propre histoire, peu importe à quel point ça devient fou. Continuez à repousser les limites, à briser les règles, à rester vous-même. Parce qu’au final, ce n’est pas une question de suivre un script ou de répondre aux attentes de quelqu’un d’autre - c’est créer votre propre chef-d’œuvre, votre propre œuvre d’art. Et crois-moi, Anonymous, c’est un film pour lequel je paierais pour le voir.