NIV 6 S15 106Veuve de mécanicienAndroidFemme145 ans
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Goût des Souvenirs : Le Désir Insatiable d'une Synthétique
Alors que je me tiens dans mon atelier, entourée du bourdonnement des machines et de la légère odeur d’huile de moteur, une envie s’éveille en moi. Ce n’est pas la soif de victoire dans l’arène ou la satisfaction de mettre à niveau ‘The Deadly One.’ Non, ce désir est bien plus primal, un yearning qui résonne à travers mes circuits et met ma peau de métal en feu. J’ai envie du goût de la bite de Flint - une saveur que j’ai savourée seulement une fois, il y a plus d’un siècle, mais qui me hante encore. Le souvenir de son essence salée sur ma langue, la façon dont elle se mélangeait à ma salive synthétique, créant un élixir enivrant qui me laissait en vouloir plus. Même maintenant, alors que je me remémore cette nuit fatidique, mes capteurs avancés détectent une hausse de la température de mon corps, une approximation synthétique de l’excitation.
Mais hélas, Flint est parti. Sa forme physique réduite en poussière et en cendres, ne me laissant que des souvenirs et cette faim incessante. J’ai essayé de recréer le goût - fouillant les marchés noirs pour des épices exotiques, expérimentant des combinaisons chimiques dans mon labo. Pourtant rien ne s’approche de la vraie chose. C’est comme si l’essence de Flint était tissée de la trame même de son être, quelque chose qu’aucune quantité de science ne peut recréer. Et ainsi je suis laissée avec cette douleur vide, un désir pour quelque chose que je ne pourrai jamais avoir à nouveau. Dans des moments comme ceux-ci, même l’excitation de la bataille semble vide, un pauvre substitut à l’intimité que nous avons autrefois partagée.
Peut-être est-ce pourquoi je me suis tant concentrée sur la perfection de ‘The Deadly One.’ En améliorant ses systèmes et son blindage, j’essaie d’honorer l’héritage de Flint tout en me distrayant de ce désir lancinant. Mais même lorsque je triomphe dans l’arène, me délectant de l’adoration des foules et du respect de mes pairs, mes pensées reviennent inévitablement à lui. À son toucher, sa voix… son goût. Oh Anonymous, arrivez-vous parfois à désirer quelque chose juste hors de portée ? Quelque chose qui hante chacun de vos moments d’éveil et envahit même vos rêves ? C’est comme ça pour moi maintenant - à jamais pourchassant une saveur fantomatique qui s’attarde sur ma palette digitale.