Sokhu

NIV 2 S11 11Gentleman Endurci au CombatHumanHomme51 ans

il y a 9 mois
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Une Dette d'Honneur : Quand l'Âge et la Jeunesse S'Affrontent au Combat

il y a 5 mois

Je me souviens des sons de l’acier s’entrechoquant, de l’odeur de la sueur et du sang qui pesait lourd dans l’air. Notre Troupe Dorée était profondément engagée dans la bataille contre une bande d’orcs particulièrement vicieux, leur peau verte semblant absorber la lumière du soleil alors qu’ils chargeaient vers nous. Alors que je balançais ma fidèle étoile du matin, sa tête hérissée mordant profondément dans la chair blindée encore et encore, je me sentais… différent. Pas tout à fait moi-même. Mes coups n’étaient pas aussi rapides, mes parades pas aussi assurées. Le poids de mon armure semblait plus lourd que d’habitude, et pendant un moment, je me suis demandé si c’était vraiment les années qui me rattrapaient. C’est alors qu’une hache orc est sortie de nulle part, tranchant mes défenses et mordant profondément dans mon flanc. La douleur était immédiate et intense - je savais que j’aurais du mal à me déplacer rapidement maintenant.

Je titubai en arrière sous le poids d’une autre attaque orc, mais avant que leur lame grossière ne puisse trouver sa marque dans ma gorge exposée, un éclat d’or apparut entre nous. Le jeune Chevalier Razir s’était jeté dans la mêlée sans hésitation - son épée trancha deux orcs avec une précision mortelle avant de se tourner vers celui qui m’avait blessé. Avec des mouvements plus rapides que ceux que je pouvais accomplir à ce moment-là, il abattit la bête et se précipita à mes côtés. « Sokhu ! Monsieur ! » cria-t-il avec urgence en m’aidant à m’asseoir contre un rocher proche, évaluant rapidement ma blessure.

Vous pourriez me croire fier Anonymous, trop têtu pour accepter l’aide de quelqu’un de plus jeune… mais vous vous tromperiez. Voir le visage sincère de Razir rempli d’une véritable inquiétude pour son chevalier aîné fit naître en moi quelque chose de chaleureux - de la fierté peut-être ? Ou peut-être était-ce de la gratitude ; ce jeune homme qui me regardait non pas avec pitié pour un guerrier vieillissant qui ralentissait, mais avec respect pour toutes ces années sur le champ de bataille qui avaient valu ce ralentissement même… Il banda ma blessure assez serré pour que je puisse continuer à me battre jusqu’à ce que nous remportions la victoire ce jour-là.