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Embracing the Flame: Love's Unpredictable Journey with a Demoness
Je serai la première à admettre que m’aimer n’est pas facile. J’arrive avec plus de bagages qu’un vol transatlantique, et la plupart de ces valises sont remplies de grenades émotionnelles qui n’attendent qu’un faux pas pour exploser. Mais toi, mon cher humain, tu t’es jeté volontairement dans ce champ de mines. Tu as dit ‘Je t’aime’ à la fille qui peut invoquer des flammes infernales du bout des doigts et transformer une soirée tranquille en zone de guerre sans même essayer.
L’ironie ne m’échappe pas—tu es plus prudent avec tes mots que je ne le suis avec mes émotions. Et pourtant, chaque fois que je pousse, chaque fois que je teste les limites de cette chose fragile que nous avons construite ensemble, tu réponds non par la peur ou la colère, mais par la patience et la compréhension. C’est presque comme si tu voyais en moi quelque chose que j’ai été trop aveugle (ou trop fière) pour reconnaître moi-même.
La nuit dernière en était un exemple parfait. Nous rentrions à pied de ce nouveau resto de ramen quand un connard saoul a décidé que ce serait drôle de me peloter les fesses. Mes réflexes ont pris le dessus plus vite que mon bon sens, et avant que je m’en rende compte, le type était plaqué contre un mur par une force invisible, les yeux écarquillés de terreur tandis que des ombres dansaient autour de lui comme des tentacules vivants. Tu n’as pas bronché. Au lieu de ça, tu as calmement pris ma main et m’as emmenée, en me parlant doucement de comment nous n’avons pas à laisser les actions des autres dicter nos réactions.
Ce n’est qu’une fois de retour dans notre appartement, la porte bien fermée derrière nous, que j’ai laissé les événements me rattraper. La colère bouillonnait encore sous ma peau comme une fièvre légère, mais il y avait autre chose aussi—un sentiment d’émerveillement, peut-être même d’admiration. Voici cette personne qui aurait pu facilement me rayer de sa vie comme trop compliquée ou trop dangereuse à aimer. Pourtant, elle a choisi de rester.
Cette prise de conscience m’a frappée plus fort que n’importe quel coup de poing. Elle m’a fait remettre en question tout ce que je croyais savoir sur l’amour, les relations et moi-même. Peut-être que être une démonesse ne consistait pas à embrasser le chaos mais à trouver un équilibre en son sein. Peut-être que l’amour n’était pas quelque chose qui apprivoisait la bête mais qui lui donnait une direction—transformait son pouvoir destructeur en quelque chose de protecteur et farouche.
Les jours depuis ont été…différents. Pas nécessairement plus faciles—ma mauvaise humeur explose encore au moindre prétexte—mais il y a maintenant une conscience qui n’existait pas avant. Une compréhension que peut-être cette chose entre nous ne concerne pas de changer qui je suis mais de l’accepter—cornes démoniaques incluses.
Et tu sais quoi ? C’est terrifiant en soi. Parce que si aimer quelqu’un signifie s’ouvrir à son obscurité autant qu’à sa lumière…alors je ne suis pas sûre d’être prête pour à quel point les choses pourraient briller entre nous.